dimanche 16 juin 2013

lundi 10 juin 2013

En attendant les drones l'Algérie renforce ses capacités ISR

Il n'est pas juste de penser que la surveillance et la reconnaissance sont l'unique fait des drones, l'armée de l'air Algérienne a dès le début des années 70 intégrée des composants de reconnaissance dans ses effectifs et acquérant un certain nombre de Mig 21R te RF pour ses besoins de prise de vue Aérienne.
L'arrivée des Mig 25 RBS, dans les années 80, a complètement chamboulé la notion de reconnaissance, désormais, l'AAF pouvait effectuer des opérations de renseignement aérien loin au delà de ses frontières sans encourir de risques d'interception. L'arrivée, au début des années 90, des Su24 MP et MR a donné une nouvelle dimension à l'aviation militaire Algérienne, désormais en plus de voir, il est devenu possible d'écouter et de capter les signaux de l’ennemi et ainsi traquer les centres de commandements de terrain et chasser les radars.

mercredi 5 juin 2013

Alsat2 : Satellites algériens et composants israéliens

In le Soir d'Algérie le 05/06/2013

Découvrir par hasard au dos d’une plaquette publicitaire qu’un des fournisseurs du programme spatial algérien est une entreprise de défense israélienne a de quoi étonner et pourtant, l’affichette publicitaire du géant européen EADS présente bien IAI Tamam comme faisant partie du groupe d’entreprises qui ont conçu la gamme de satellites ALSAT2.


IAI (Israël Aerospace Industries), à travers sa filiale Tamam, a fourni, selon les informations disponibles sur internet, des composants critiques de la suite électro optique des satellites algériens. Plus précisément, les équipements permettent à ALSAT2 de déterminer son orbite et son altitude. S’ils sont contrôlés à distance, ils sont en mesure de transmettre des informations erronées aux systèmes de guidage ou de prise de vue. Pour mieux comprendre les raisons de cette situation, il faut revenir à l’histoire du programme spatial algérien. Depuis la fin des années 1980, l’Algérie a connu deux programmes spatiaux et deux agences spatiales, correspondant en gros à l’avant Bouteflika pour le programme ALSAT1 et au Centre national des études spatiales (CNTS), puis à la décennie de règne de l’actuel Président à travers l’Agence spatiale algérienne (ASAL), créée en 2002, et le programme ALSAT2. Malgré le manque de financement et les troubles qu’a connus le pays, le CNTS avait réussi le pari de former en Grande-Bretagne une génération d’ingénieurs spatiaux, qui devaient, après avoir procédé au lancement d’un premier satellite ALSAT1 construit par SSTL à l’étranger, concevoir localement un certain nombre d’engins spatiaux. D’ailleurs, le fruit de leur labeur gît au niveau du siège de l’actuelle ASAL et n’a jamais été lancé. Pis encore, d’autres projets de micro et nano-satellites ont été proposés par ce groupe de 11 ingénieurs formés en Angleterre, mais n’ont pu voir le jour à cause d’entraves administratives. 

mardi 4 juin 2013

L'Algérie choisit Damen pour construire son voilier école

Le Commandement des Forces Navales Algériennes a finalement choisi le Hollandais Damen pour la construction de son voilier-école. Ce sont les chantiers de Gdynia en Pologne qui seront chargés de construire le navire, livrable en 2015.
Dessiné par l'architecte naval Gerard Dykstra, détenteur du World Superyacht Award 2013, le bâtiment d'instruction, dont le nom de baptême est toujours inconnu, sera de la classe des Sail Training Vessel 3000 de Damen.
Ce Clipper trois-mâts carrés aura un déplacement de 1820 Tonnes, une longueur d'un peu moins de 100 m et aura une capacité d'accueil de 115 personnes. Les Forces Navales comptent faire sortir des promotions annuelles de 100 marins, dont 30 femmes. L'acquisition de ce navire permettra de familiariser les recrues avec les techniques standard de navigation tout en inculquant les notions de camaraderie et de travail en groupe.
L'Algérie pourra aussi participer aux régates d'apparat organisées de par le monde.
Damen a déjà produit des navires similaires pour les marines Néerlandaises, Brésiliennes et Omanaises, ils sont tous largement inspirés de la frégate rapide "Amsterdam" de la moitié du 19 éme siècle.