jeudi 17 janvier 2013

Situation à In Amenas matinée du 17 janvier

Dépêches hier en milieu de journée d'Alger par la voie de deux avions cargos et deux avions de transport ainsi que d'autres régions militaires, les éléments du GIS ont pris position dans les environs du site pétrolier, et grâce à un saut préparatoire ont pu récupérer certains bâtiments et installations à l'intérieur du complexe gazier, poussant les terroristes à se regrouper ver une partie des installations et le camps de base.
Le GIS a trouvé sur place les éléments du DSI, détachement d'intervention de la Gendarmerie Nationale (organiquement chargée de la sécurité du lieu) qui étaient arrivés en milieu de matinée sur site.
Les forces spéciales ont reçu immédiatement l'appui de plusieurs régiments de parachutistes.
Sur place, deux vagues successives d'otages ont pu s'échapper de l'emprise de leurs ravisseurs. Une première de 30 ouvriers Algériens ont pu, selon l'APS, se mettre à l'abri sous la protection de la force d'extraction du GIS, vers 9h30 du matin. Un second groupe, formé de 15 personnes dont deux expatriés français, ont, vers 11h, selon l'AFP, réussi à déjouer la surveillance des terroristes chargés de les libérer.
Quelques zones d'ombre subsistent sur le nombre d'assaillants, qui varie entre 30, selon le discours officiel et 100 selon ce que rapportaient des témoins aux différents médias. Et surtout sur le nombre d'otages, qui pourrait avoisiner les 200 (195), dont la quarantaine d'étrangers revendiqués par les terroristes.
L'on ignore pour le moment si ce décompte inclue les travailleurs philippins et thaïlandais présents en nombre sur le site mais tout de suite écartés du lot par les acolytes de Mokhtar Belmokhtar.
Bien que montrant une parfaite cohésion, le dispositif militaire sur place fait montre sur un point d'une mauvaise gestion surtout du point de vue de la communication.
Comment expliquer, que malgré les capacités de brouillage des forces Algériennes, certains otages et même un terroriste puissent accorder des entretiens à des médias étrangers? Et comment des otages libérés ont-ils pu si vite accéder à la presse et aux télévisions tant nationales qu'étrangères?
la question reste posée.
Nous vous informerons de l'évolution de la situation sur place.

9 commentaires:

  1. comme par hazard c'est toujours al khanzeera par un passage devenu incontournable la mauritanie et l'afp accreditee a nouakchot que des sources de communications terroristes trouvent une facilite de passer leurs messages de haine de l'algerie.le quatar n'est -il pas devenu le porte parole des salafowahabites internantional.

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  2. ce qui me desole un peu c'est de voir les journalistes les premiers a critiquer le gvt et les autres instances.mais qu'aucun d'eux n'est capable de lmettre son sac a dos et d'aller voir sur le terrain soit en algerie ou dans le monde ou il se passe quelques choses.mais de recopier betement les dires,voir les mensonges des agences de presses etrangere afp.reuters ext.bon sang les quataris sont -ils plus intelligent que nous pour avoir une couverture mediatique mondiale.allez messieurs d'el watan liberte et autres bougez vous et allez y sur le terrain c'est la place des reportErs et des journalistes.LE GVT ET L'ANP FONT LE LEURS.

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    1. Suis d accord avec toi, mais comme tu sais, on ne peut pas dire que la liberté des medias, meme si elle est réelle aujourd'hui dans notre pays, elle dépend aussi des sources gouvernenmentales quand il surgit des evenements de la sorte, et on ne peut pas dire qu à ce niveau là, çà communique aisément, toujours le silence totale, donnant lieu aux speculations diffusées par des agences étrangères.

      Ceci dit, ces agences sont spécialisées aussi dans la propagande, la desinformation, ils ne sont donc pas non plus une référence, pour se consoler ;-)

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  3. ( pp) très louche cette histoire! ils peuvent communiquer avec la presse avant et après l'assaut c'est du jamais vu. ont peu communiquer avec les térros, et les otages... en LIVE en voila une bonne ici! Hollywood in Algéria très mouvais scénario a la 9/11

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    1. yak anpdz
      ces bases utilisent de téléphones satellite donc oui c'est possible

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  4. yak anpdz
    la seul réponse possible a été donné haloufs
    l 'Algérie ne négocie pas avec les terroristes

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  5. (pp) tu vas pas recommencer qui est le halouf?

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  6. (pp) et qui a parler de négocier ici?

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  7. Une petite remarque mes amis:

    ANI = Maroc

    Maroc = France

    Donc ne soyez pas surpris.
    De toute façon, l'essentiel est que l’Algérie sorte grandie de cette affaire.

    Commençons par comprendre d’où viennent les terroristes, puis d’où viennent leurs soutien dans la désinformation, pour ensuite nous atteler a faire face a nos ennemis avec sang froid et détermination.

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