lundi 21 janvier 2013

Et si les rafales Français n'avaient pas traversé l'Algérie pour bombarder le Mali?



La question est posée au vu d'une vidéo montrant le Ministre de la Défense Français Jean -Yves Lediran, en visite au Commandement de la Défense Aérienne et des Opérations Aériennes (CDAOA) le 15 janvier dernier.
Cette visite a permis au Ministre d'en savoir plus sur l'opération Serval et surtout sur le modus-operandi de l'attaque des Rafales français sur des positions de terroristes islamistes au Mali.
Sur cette vidéo on parvient à lire sur les panneaux de contrôle des détails intéressants sur l'armement des avions ou sur les objectifs, mais un œil bien entraîné aura remarqué le slide montrant le convoyage des avions qui n'ont pas traversé l'espace aérien Algérien mais Marocain. Cette diapositive montre même le déploiement d'un Awacs et d'un Ravitailleurs KC135 qui fera 5 ravitaillements en vol.
Ceci pourrait expliquer la non-confirmation d'Alger de l'ouverture de son espace aérien et sa détermination à poursuivre son choix de dialogue avec les belligérants.
Les supporters de la théorie du complot pourront facilement déduire donc que la France a sciemment voulu impliqué Alger, partenaire incontournable dans la région et pourront même responsabiliser Paris sur l'attaque, terroristo-libyenne sur In Amenas, qui est venue soi-disant en représailles de la collaboration Algéro-Française. Enchainement de situations très peu probable.
Le reste en image et en vidéo

DNA a reconstitué le fil des événements : Dans les coulisses de l’attaque terroriste d’In Amenas

Article en collaboration avec Secret-Difa3


Mercredi 16 janvier, 2h du matin, tapis dans le noir le convoi de 4x4 passe la frontière algéro-libyenne en trombe, tous feux éteints pour éviter de se faire repérer par les GGF Algériens ou par les fréquents vols d’hélicoptères ou d’avions de reconnaissance sur la région. Ghadames est à quelques centaines de kilomètres au Sud, plein Ouest  à trois heures de crapahutage sur l’erg oriental se trouve l’objectif.

5 h du matin. In Amenas, à 1500 kms au sud d’Alger. Il fait toujours nuit noire. Une trentaine de terroristes, lourdement armés, se dirigent vers le complexe gazier de Tiguentourine, un important complexe gazier se situant à 40 kms au Sud Ouest de la grande ville gazière, exploité par la compagnie britannique BP (British Petroluem) et le géant pétrolier algérien Sonatrach.

samedi 19 janvier 2013

Le film du début de la prise d'otage



Le récit qui suit est le fruit de recoupement et de vérification de témoignages d’anciens otages, dont certains ayant un background militaire. La narration a été simplifiée pour les besoins de l’article. Le but de cet article est de résumer les observations des témoins lors de la première journée de la prise d’otage.


Nous sommes le 16 janvier, il est 5h40, il fait toujours nuit noire, ils sont une trentaine à surgir des dunes pour s’attaquer au bus d’expatriés qui quitte le complexe gazier de Tiguentourine et qui se dirige vers l’aéroport d’In Amenas. Le groupe a mal calculé son coup, cette nuit l’escorte est doublée, quatre véhicules de gendarmerie ceinturent le bus, au lieu des deux habituels. L’attaque est fulgurante, le but est atteint par des rafales de gros calibre, un Gendarme et un ressortissant anglais meurent sur le coup, deux algériens sont blessés. Le groupe se heurte au reste de l’escorte qui résiste et permet au bus de rejoindre In Amenas. Le groupe qui a préparé son coup, attaque le complexe d’au moins trois directions, avec une extrême coordination. Leurs 4x4 sont utiliser pour déforcer les herses et un portail, des bus trouvés sur le parking sont aussi utilisés pour ça.
Après avoir pénétré sur les lieux, le groupe se scinde en trois. Un premier va immédiatement saboter les turbines de la centrale électrique du complexe, puis saccage les groupes électrogènes auxiliaires, le site est plongé dans le noir. Une seconde équipe va saboter les antennes de communication. Le dernier groupe se dirige vers la base-vie et ciblent le camp de la gendarmerie et l’arrose à l’arme lourde et au lance grenade et fera beaucoup de victimes et créera une grande confusion.
Une fois les installations sabotées, une équipe fortement armée se charge de l’intérieur de l’usine de traitement du gaz, récupère le personnel qui s’y trouve et poursuit le tri des otages par origine. Les Algériens sont pour une partie regroupés dans une grande salle dans la base-vie. Les occidentaux sont soustraits aux regards mais certains ont été vus avec des colliers d’explosifs.

vendredi 18 janvier 2013

Les détails sur l'assaut sur le complexe de Tiguentourine

Mercredi 16 janvier, un groupe d'une trentaine de terroristes, provenant de Libye, s'attaque à un bus transportant des expatriés de divers nationalités appartenant tant aux entreprises Statoil que BP et JGC. L'attaque fait un mort parmi les forces de sécurité, deux expatriés sont mortellement blessés, mais la riposte énergique des gendarmes de l'escorte, vite rejoints par leurs collègues de la base, fait battre en retraite les terroristes. 
Saisissant l'occasion de la sortie en catastrophe des renforts de la base ils foncent vers les portes du complexe qui comporte plusieurs bases de vie et le centre de pompage et de traitement du Gaz.
Arrivés au portes ils menacent le garde pour qu'il leur permette l'accès. Le jeune Amine Lahmar refuse catégoriquement et parviens même à donner l'alerte avant d'être exécuté par les terroristes d'une balle dans la tête. Porte fermés, le groupe criminel utilise un de véhicules comme voiture bélier, la barrière finit par céder, les terroristes se scindent en deux groupes, l'un se dirige vers la salle de supervision du site, l'autre vise en priorité le camps de base des japonais de JGC, ils seront les premiers à êtres sortis. S'en suivra une visite systématiques des chalets et autres cabines sahariennes se trouvant dans la zone résidentielle.

jeudi 17 janvier 2013

Un assaut serait en cours, 15 terroristes abattus et 34 otages seraient morts

l'information viens d'être données par l'ANI (Agence Nouakchott d'Information), il semblerait, selon la dépêche que deux Mi24 ont procédés à un tir de saturation pour couvrir l'assaut au sol. 
Le bilan serait lourd, 34 otages seraient morts et 15 terroriste éliminés dont leur chef Abu El barra, ajoute ANI qui cite un terroriste en contact à partir du lieux de l'action.
L'information n'a pas encore été confirmée par les sources officielles.
Une partie des otages serait toujours détenue par leurs ravisseurs.
Reuters quant à elle affirme que 25 otages ont été libérés, parmi eux deux japonais.

Situation à In Amenas matinée du 17 janvier

Dépêches hier en milieu de journée d'Alger par la voie de deux avions cargos et deux avions de transport ainsi que d'autres régions militaires, les éléments du GIS ont pris position dans les environs du site pétrolier, et grâce à un saut préparatoire ont pu récupérer certains bâtiments et installations à l'intérieur du complexe gazier, poussant les terroristes à se regrouper ver une partie des installations et le camps de base.
Le GIS a trouvé sur place les éléments du DSI, détachement d'intervention de la Gendarmerie Nationale (organiquement chargée de la sécurité du lieu) qui étaient arrivés en milieu de matinée sur site.
Les forces spéciales ont reçu immédiatement l'appui de plusieurs régiments de parachutistes.
Sur place, deux vagues successives d'otages ont pu s'échapper de l'emprise de leurs ravisseurs. Une première de 30 ouvriers Algériens ont pu, selon l'APS, se mettre à l'abri sous la protection de la force d'extraction du GIS, vers 9h30 du matin. Un second groupe, formé de 15 personnes dont deux expatriés français, ont, vers 11h, selon l'AFP, réussi à déjouer la surveillance des terroristes chargés de les libérer.
Quelques zones d'ombre subsistent sur le nombre d'assaillants, qui varie entre 30, selon le discours officiel et 100 selon ce que rapportaient des témoins aux différents médias. Et surtout sur le nombre d'otages, qui pourrait avoisiner les 200 (195), dont la quarantaine d'étrangers revendiqués par les terroristes.
L'on ignore pour le moment si ce décompte inclue les travailleurs philippins et thaïlandais présents en nombre sur le site mais tout de suite écartés du lot par les acolytes de Mokhtar Belmokhtar.
Bien que montrant une parfaite cohésion, le dispositif militaire sur place fait montre sur un point d'une mauvaise gestion surtout du point de vue de la communication.
Comment expliquer, que malgré les capacités de brouillage des forces Algériennes, certains otages et même un terroriste puissent accorder des entretiens à des médias étrangers? Et comment des otages libérés ont-ils pu si vite accéder à la presse et aux télévisions tant nationales qu'étrangères?
la question reste posée.
Nous vous informerons de l'évolution de la situation sur place.

mercredi 16 janvier 2013

Mokhtar Belaouar revendique l'attaque terroriste

On le disait aux abois, voir exclu de la mouvance de l'AQMI, c'est Mokhtar Belmokhtar qui revendique l'attaque terroriste sur le camps gazier de Tiguentourine. 
C'est par un communiqué laconique diffusé dans les forums terroristes "djihadistes" que l'annonce a été faite.
Selon ce communiqué, le groupe des "Moulathamines" (enturbannés) détiendrait 41 otages étrangers de 9 à 10 nationalités différentes, dont 7 américains.
Cette attaque serait "une réponse à l'ouverture de l'espace aérien Algérien aux appareils militaires français." Explique le communiqué transmis à l'agence mauritanienne Nouakchott news.

l'information est à prendre avec des pincettes, vu les informations contradictoires parvenant du terrain.

Mise à jour! Le terrorisme frappe au Sud des étrangers enlevés deux britanniques tués!

Un groupe terroriste a attaqué dans la nuit du 16 janvier, à 2h30 du matin, une base de vie du groupement BP-Sonatrach à Tiguentourine au Sud-ouest d'Ain Amenas. Le bilan est lourd, un gendarme a été tué, deux sujets britanniques, dont le chef de la sécurité du camps ont été tués. Le plus grave est que le groupe a réussi à kidnapper cinq travailleurs Japonais et un expatrié Français. Un ressortissant Irlandais serait aussi parmi les otages.
Les assaillants, dont le nombre n'est pas connu, seraient actuellement encerclés par les unités de l'ANP à 50 Km au sud d'Ain Amenas, où se trouve cette base de vie.
Il est facile de penser que le groupe terroriste est venu de Libye. Des témoins sur place disent avoir entendu de forts accents libyens et égyptiens, les terroristes ne s'en sont pas pris aux Algériens, ni aux Philippins ou Thailandais dans la base, et ont prioritairement ciblés le camps où résident les ouvriers japonais.
Nous vous tiendrons au courant sur le déroulement des opérations de recherches.
L'agence officielle Algérie Presse Services (APS), confirme l'attaque dans le communiqué ci-dessous. Mais selon d'autres titres, une prise d'otages est toujours en cours dans l'enceinte du camps de base, le terroristes auraient piégés les abords du camps et des installations gazières et menace de faire exploser les puits.

ALGER, 16 jan 2013 (APS) - L'attentat terroriste qui a ciblé mercredi tôt le
matin, une base-vie de la compagnie pétrolière Sonatrach, s'est soldé par le
décès d'un ressortissant étranger et de six blessés, indique un communiqué du
ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales.
"Un groupe de terroristes, fortement armé, arrivé à bord de trois véhicules,
a investi mercredi à 5h00, la base-vie de Sonatrach à Tigantourine, à proximité
d'In Amenas, à une centaine de km de la frontière algéro-libyenne", a précisé
le communiqué.
"L'attaque a porté d'abord sur un bus qui quittait cette base transportant
des étrangers vers l'aéroport d'In Amenas", a ajouté la même source.
Un ressortissant étranger est décédé lors de cette attaque, qui a été
repoussée par les unités d'escorte, alors que six personnes (deux étrangers,
deux gendarmes et deux agents de sécurité) ont été blessées, note le communiqué,
soulignant que "le bus et les personnes blessées sont arrivées à In Amenas et
ont été prises en charge par les autorités locales".
"Le groupe terroriste, après cette tentative avortée, s'est dirigé vers
la base-vie dont il a investi une partie et y a pris en otage un nombre indéterminé
de travailleurs, dont des ressortissants étrangers", a ajouté la même source.
"Les forces de l'Armée nationale populaire (ANP) et des services de
sécurité sont arrivées sur les lieux et ont pris aussitôt toutes les mesures
afin de sécuriser la région et trouver un dénouement rapide à cette situation
qui reste suivie de très près par les autorités du pays", conclut le communiqué.(APS)

samedi 12 janvier 2013

Des Mi28N-UB pour l'Algérie

Contribution ForcesDZ.com

Alors que Rosvertol annonçait au milieu de l’année 2011, qu’une offre de vente de son nouvel hélicoptère d’attaque Mi-28NE, était en discussion avec l’Algérie.
Nous savons désormais de source sure, que l’Algérie s’apprêterait à recevoir un premier batch de 6 hélicoptères Mi-28 Havoc, dans sa version “N”UB. Il s’agirait en réalité de la version NE mais dotée, de double commandes de vol : Pilote – Officier d’Armes, et d’une avionique ultra-moderne.

 
Cette version spécifique à l’Algérie, serait actuellement en test en Russie, et 5 autres sur les chaines de production. Mis à par l’Algérie, le Vénézuela est le seul client export du Havoc, avec 10 machines commandées dans sa version NE, et non réceptionnées à ce jour.
Pour information, l’Algérie avait déjà testé localement la version Mi-28A, sur la base d’Ain Oussara. Tests, qui ne furent malheureusement pas concluants, avec un accrochage au sol, de l’hélicoptère, lors d’un vol de nuit à très basse altitude.
Le pilote russe aux commandes, soulignera par la suite, que l’avionique, était en cause :
” In my – in terms of flight – electromechanical devices better. Here, look how many devices displayed on one (of five) screen. This is – cheaper. And yet – fashion. And in fact, “the glass” not fly easier. I flew with these glass cockpits, and in difficult conditions, and in the clouds, and night, with night vision goggles … I know that this is not cool. Well, just to fly from the point the point of no military use, without maneuvering – it is also acceptable. When born sophisticated profile, used mountain and alpine areas … The Mi-28N tests in the Algerian desert, I cracked …”


 

 




Vidéo à partir de “40:16″