jeudi 17 novembre 2011

Première au Maghreb: Une armée interdit l'usage de Facebook à ses soldats.


Selon le journal en ligne Bladi.net, une note serait parvenue à tous les services des Forces Armées Royales (FAR) interdisant officiellement l’accès aux militaires marocains, quel que soit leur rang, au réseau social américain Facebook. 


Cette interdiction, promulguée conformément aux lois martiales, prévoirait même des sanctions à l’encontre des soldats qui ne respectent pas cette décision, ajoute le site web.
Plusieurs membres des forces de l’ordre avaient créé des pages sur Facebook au cours des derniers mois pour exprimer leurs revendications matérielles et morales.
Plusieurs vidéos humoristiques avaient aussi été diffusés sur la toile.

Le Mekhzen mène, en outre, une lutte ouverte contre les opposants sur Internet en piratant leurs comptes e mails et leurs pages dans les réseaux sociaux. 
Certains sites d'opposition ont été saturés par des attaques de hackers du Makhzen, et depuis quelques mois des internautes auraient été recrutés et payés pour prêcher "la bonne parole" du palais royal.
Le régime Marocain aurait une peur bleue des cyber-journalistes et des activistes et cherche à empêcher coûte que coûte les voix de s'élever contre les illusoires réformes politiques entreprises récemment.
Selon un opposant Marocain contacté par nos soins, "cette mesure vient quelques années après celle de l'interdiction des téléphones portables dans les casernes".
Un autre spécialiste de l'armée Marocaine reste dubitatif et trouve absurde ce genre de notes car selon lui "la centaine de milliers de soldats qui cuisent à petit feu derrière les murs au Sahara, sont à des années lumière de la simple notion d'Internet".


Dans le monde, certaines armées ont eu maille à partir avec les activités de ses soldats sur internet en général et sur les réseaux sociaux en particulier.
En 2008 l'armée Canadienne demandait officiellement à ses 2500 éléments déployés en Afghanistan de "restreindre l'usage du réseau Internet". Car ils y révélaient des informations confidentielles"
Tsahal a par deux fois connu de sérieuses crises à cause de Facebook, une première fois lorsque le Hezbollah avait approché un nombre de soldats Israéliens via un personnage  féminin aux mensurations aguichantes et néanmoins virtuelle, avec pour but de récolter des informations sur le déploiement des unités et leur commandement.
Une seconde fois lors de la révélation d'une opération par un soldat sur son statut Facebook.
Ces informations ont engendrés l'annulation de l'expédition et un passage en cour martiale de l'internaute fautif.




1 commentaire:

  1. هذه من علامات قرب ساعة المخزن المحزن ! لم يبق له سوى ،ان يقتلع رؤوس الناس حتى لا يفكروا في اشياء تضر به .

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